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Month: décembre 2021

BOÎTES PERSONNAGES

BOÎTES PERSONNAGES

La céramique est un monde à part entière, le nombre infini de possibilités permet à chacun de s’exprimer et de trouver son écriture, sa matière, ses couleurs. La peau de la terre est à découvrir, nue, lisse, rugueuse, brillante, mate, noire, blanche, rousse, rouge, colorée d’engobes, habillée d’émail. Le choix des possibles est immense.

2012 – Boîtes-personnages en grès chamotté coloré aux engobes. Leur chapeau, c’est un couvercle. Ces personnages abyssins me viennent d’un pays lointain, d’un  imaginaire,  empreints de poésie et de fragrances épicées. Je les découvre au fur et à mesure de leur élaboration dans la glaise.

LES PETITS PAPIERS 2011

LES PETITS PAPIERS 2011

 

 

 

Petits bouts de papier, papier de soie, pages de vieux bouquins, papiers peints, calligraphiés, enluminés….. Travaux plastiques de l’année 2011

Collages papier marouflés sur bois. 

AFFICHES DU FESTIVAL « REGARDS »

AFFICHES DU FESTIVAL « REGARDS »

Depuis mars 2000, le festival du cinéma espagnol et latino-américain devient incontournable pour les aficionados de la langue ibérique. La culture et l’esprit hispanique investissent les salles du cinéma « Le Navire » durant une semaine. C’est l’occasion de découvrir toute la richesse et la diversité d’un cinéma jeune et audacieux encore mal connu dans nos salles. Au fil des éditions, ces « Regards » se sont étoffés jusqu’à devenir aujourd’hui un véritable rendez-vous culturel, accueillant un public de plus en plus large. Marie Pierre Bossan est à l’origine de cet évènement. Professeur d’espagnol à l’IUT de Valence, elle a su donner l’impulsion à ses élèves en technique de commercialisation pour chercher les sponsors qui généreusement, année après année permettent au public de découvrir ce cinéma très humain aux accents latinos. Marie Pierre m’a confié depuis 2002 la conception de l’affiche et dérivés. Je trouve cette aventure toujours très excitante, et souhaite longue vie au festival qui vaut le détour……..

Voici les précédentes

Voici quelques unes de celles qui ont été refusée et auxquelles vous avez échappé.

LEPORELLOS 2013

LEPORELLOS 2013

19 petits livres d’artiste

Long et méticuleux travail de reliure. Petits livrets format 13X13cm réalisés en accordéon à partir de tirages de gravures en taille douce, retouchés parfois avec de l’aquarelle et de la peinture or. Reliure carton et papier de soie ou Japon.

AU JOUR LE JOUR – Biennale d’art contemporain

AU JOUR LE JOUR – Biennale d’art contemporain

La Biennale d’Art Contemporain à la Galerie Espace Liberté à CREST est une éphéméride d’art. Il y a 366 jours dans l’année, donc 366 œuvres à réaliser.
31 artistes ont reçu une date par mois tirée au sort le 7 Novembre 2020.
Puis, sur une période d’un an, ils ont réalisé des œuvres en s’inspirant de ces dates, avec ou sans référence à une année.
Leur démarche artistique est retracée dans un Leporello consultable sur place.
Les œuvres entrent dans un format de 20 x 20 cm. L’accrochage est chronologique sur un bandeau de 100 mètres.
Toutes les œuvres sont vendues au prix unique de 100 euros.

Du 20 novembre au 23 décembre 2021 – Finissage: 23 Décembre à 17h (Tirage festif des tableaux gagnés)

 

MES DOUZE DATES

La préparation de l’exposition Au Jour Le Jour… … a été le fil rouge qui m’a re-connectée à ma vie d’artiste mise à mal par les évènement extérieurs – errance dans le dédale des jours identiques des confinements successifs – étant enfermée et privée de contacts humains, j’ai cherché à l’intérieur. Le sujet que j’ai fini par choisir pour illustrer mes dates vient du fond de moi-même. J’ai trouvé de quoi relier ma vie personnelle et cette exposition. Je me suis appuyée sur cette période particulière et le fil tortueux et douloureux de ma vie de mère. Ils en sont sont le ferment. Ce fil rouge relie les jours au jours, pour raccrocher les morceaux de vie.Fil rouge pour coudre, relier, tisser, rapiécer les jours amochés, blessés, gâchés… Fil qui va retisser des liens avec les autres, car ils ont été compromis de part notre isolement dans nos prisons modernes. Chacun de nous a sa blessure : j’ai la mienne – Toujours vive, elle est là, cette blessure ancienne, sans cesse renouvelée sous la lettre au papier jaunissant – Et l’on peut y voir encore des larmes et du sang ! Dans mes recherches antérieures issues de mon sujet de diplôme des Beaux Arts, j’utilisais déjà le rouge, la couture, les empreintes de tarlatane et la gaze. J’ai utilisé ces éléments à plusieurs reprises au cours de ma vie à chaque fois qu’il fallait exprimer une souffrance. Belle façon de l’expulser par la pratique artistique et l’introspection. Transcender… Sublimer… Le rouge fait écho à la couleur du sang, la gaze aux pansements, la couture aux sutures, j’ai donc tout naturellement repris ces éléments. Rien ne pouvait autant s’imposer à moi. J’ai opté pour l’utilisation du brou de noix (qui ramène à la terre) et de l’encre rouge pour mes fonds, des morceaux de gravures découpées et cousues, des papiers peints, des fragments de lettres anciennes, des perles de bois et de verre, des baguettes de bois, des tout petits rouleaux de papier et de gaze et du fil rouge, cela va de soi ! Qui dit fil dit couture… Qui dit coudre dit assembler des morceaux, attacher, suturer, réparer, repriser, raccommoder, rafistoler, remettre en bon état ce qui a été endommagé, abimé, effacer partiellement les cicatrices, remédier… L’art de coudre est un processus de réparation émotionnel (Louise Bourgeois)